30 avril : Journée mondiale des mobilités et de l’accessibilité : La France doit rattraper son retard et prendre des mesures efficaces

Publié le dimanche 30 avril 2023

Dans un monde idéal, tout individu, qu’il soit valide, à mobilité réduite ou handicapé, devrait pouvoir se déplacer partout et sans obstacle dans l’espace public. Mais pour y parvenir, l’Etat doit mettre en place une politique contraignante visant à aménager cette accessibilité. C’est pourquoi le Parti Radical salue les mesures proposées par le Président de la République à l’issue de la Convention nationale du Handicap et notamment les 1,5 milliards alloués au renforcement de l’accessibilité.

Mais ces annonces suffiront elles au moment où le Conseil de l’Europe accuse la France de violation de la Charte sociale européenne en raison « du manquement des autorités à adopter des mesures efficaces dans un délai raisonnable (…) et à développer et adopter une politique coordonnée pour l’intégration sociale et la participation à la vie de la communauté des personnes handicapées ».

Comme le souligne Virginie CRONIER, malentendante, élue municipale radicale à Caen : « La France compte très peu d’élus porteurs de handicap et ceux-ci font figure d’exception dans un monde politique qui peine à les inclure. Augmenter leur nombre, faciliter leur intégration, accélérerait probablement la reconnaissance du handicap et la mise en place de solutions concrètes au quotidien ».

Alexandra CAUQUIL, Secrétaire nationale en charge du Handicap, rappelle que « dans son Manifeste 2022, le Parti Radical demande à chaque élu, collectivité, administration de s’engager pour une société inclusive, et notamment pour les personnes porteuses de handicap, en mettant en place :
– Un financement intégral des dépenses liées à l’accès à l’autonomie
– La reconnaissance des problématiques spécifiques des individus en situation de handicap et le respect de leurs droits
– La mise en place de mesures efficaces pour permettre l’inclusion des enfants et adolescents handicapés dans les écoles ordinaires »

Le Président du Parti Radical, Laurent HENART ajoute : « Inscrire la langue des signes et le braille dans la Constitution serait aussi une avancée importante, un signe d’inclusion envers nos concitoyens mal ou non-voyants, sourds et muets ».