Le Mouvement Radical, qui a organisé l’automne dernier plusieurs tables-rondes sur « Féminicides, et si on en parlait ? », poursuit son engagement pour faire avancer les droits des femmes, lutter contre les violences et discriminations et avancer vers une égalité réelle femme/homme.
Au-delà des dispositifs nationaux, le Mouvement Radical appelle à des initiatives des élus locaux sur tous les territoires.
Les maires et candidats du Mouvement Radical aux élections municipales se sont engagés concrètement en faveur des droits des femmes, à l’exemple de Laurent Hénart, Maire de Nancy, qui, dès octobre dernier, a créé dans sa commune un Observatoire des violences faites aux femmes, piloté par Dominique Sigaud, prix des droits de l’homme 2019 pour son livre « La malédiction d’être fille ».
Parmi les propositions défendues par les candidates et candidats radicaux :
– Créer une permanence au sein de la DRH de la mairie réservée aux agents féminins, dédiée à la lutte contre toutes les formes de harcèlement et destinée également à assurer leur promotion salariale et professionnelle – Monique Boulestin, tête de liste à Limoges.
– Créer une Maison des familles, qui renforcera la lutte contre les violences conjugales et devra soutenir, appuyer, accompagner les familles sur l’ensemble des problématiques qu’elles peuvent rencontrer. La « maison des familles » sera un lieu unique, aisément identifiable dans un lieu précis. Mais elle tiendra aussi des permanences et actions dans les lieux de vie dans une logique « d’aller vers ». Sébastien Eugène, tête de liste à Château-Thierry.
– Œuvrer pour favoriser un environnement inclusif pour les femmes, dans les services de la collectivité et au-delà, encourager l’investissement des femmes aux postes associatifs et veiller à leur juste représentativité dans les manifestations publiques. Il faut accompagner au mieux celles qui s’engagent via des démarches de mentorats ou de soutiens ponctuels. Dominique Faure, tête de liste à Saint Orens de Gameville.
– Baptiser les rues des villes de noms de femmes avec l’objectif d’obtenir la parité femme/homme. Bruno Bonnell, tête de liste aux élections métropolitaines de Lyon, dans la circonscription de Villeurbanne.
– Promouvoir la pratique du sport au féminin en développant les sections féminines dans les associations sportives traditionnellement masculines. Gilles Schmidt, tête de liste à Rambouillet.
– Lutter contre le sexisme dès le plus jeune âge, en consacrant systématiquement la journée des droits de la femme à des actions pédagogiques très concrètes dans les écoles maternelles et élémentaires. Samira Herizi, tête de liste à Crépy-en-Valois.
Si l’on peut regretter qu’une journée des droits des femmes soit encore nécessaire au XXIème siècle pour dénoncer les inégalités et violences auxquelles les femmes sont soumises dans la société, le Président du Mouvement Radical, Laurent Hénart en est convaincu : « c’est aussi sur le terrain, à tous niveaux, que nous pouvons – et devons – agir pour faire avancer la cause des femmes ».