L’annonce de la suppression pure et simple de l’ « exit tax » est contraire à la détermination que les radicaux souhaitent dans la lutte contre l’évasion fiscale internationale et l’optimisation fiscale.
Héritiers de Joseph Caillaux, les radicaux sont attachés à une fiscalité juste qui ne doit ni dissuader ni privilégier.
Ils redoutent la dégradation de nos finances publiques que provoquerait la suppression de l’ « exit tax ».
Excessivement complexe, ce dispositif doit toutefois être réformé et simplifié pour éviter que les profits réalisés sur le territoire national échappent à l’impôt, sans toutefois décourager l’innovation et l’investissement en France.
Sylvia Pinel et Laurent Hénart
Co-présidents