3 décembre – Journée internationale des personnes handicapées
Pour des Etats Généraux annuels du Handicap
Année après année, les Journées internationales des personnes handicapées se suivent sans que pour autant les personnes vivant avec un handicap aient l’impression que les choses changent.
Il est, par exemple, toujours aussi difficile de prendre le métro ou le RER à Paris. Il est toujours aussi difficile d’accéder à l’emploi malgré les mesures incitatives ou coercitives. La scolarisation accompagnée d’un AESH bien formé et correctement rémunéré reste encore un parcours du combattant.
Le début du quinquennat a permis certes d’impulser une dynamique nouvelle avec la mobilisation de moyens financiers supplémentaires, mais nous sommes encore loin du compte avec 6500 adultes et 1500 enfants handicapés hébergés en Belgique faute de places en France pour un coût de 500 millions d’euros à l’Assurance maladie, avec 500 000 personnes ne trouvant pas d’emploi ou des délais de traitement de l’Allocation Adulte Handicapé encore bien souvent supérieurs à 3 mois !
« Il y a là une véritable rupture d’égalité républicaine que les Radicaux ne peuvent tolérer », souligne Laurent HÉNART, Président du Mouvement Radical. « Il y a là une véritable grande cause nationale qui mérite mieux qu’une journée de décembre ».
« Cette journée n’aura de sens que si elle est l’occasion d’États généraux annuels pour faire chaque année le point sur les objectifs réalisés, pour que la cause du handicap ne soit plus comme ces bonnes résolutions que l’on prend au lendemain de la Saint-Sylvestre pour les enterrer à l’Épiphanie », conclut Madjid SI HOCINE, Secrétaire national en charge de la dépendance et du handicap.