[Communiqué de Presse] « Sur mes cahiers d’écolier, j’écris ton nom……Laïcité »

Publié le vendredi 30 octobre 2020

Le 16 octobre à Conflans Sainte Honorine, à Nice aujourd’hui, à Djeddah à l’ambassade de France, notre pays est la cible de multiples attaques perpétrées par des fanatiques religieux qui veulent imposer leur idéologie sectaire au-dessus des lois de notre République.

Pour les Radicaux, ces actes terroristes odieux, intolérables, démontrent l’urgence à agir pour préserver nos libertés de penser, de nous exprimer, dans notre société laïque qui garantit à tous la liberté de croire ou de ne pas croire.

Pour Laurent Hénart, Président du Mouvement Radical : « Pour enrayer cette offensive de l’islam radical dans notre société, il faut intervenir prioritairement dans plusieurs secteurs : l’enseignement avec la promotion de la laïcité dès le plus jeune âge à l’école et un contrôle renforcé de l’’enseignement hors contrat, les réseaux sociaux où les discours de haine et de racisme se propagent à grande vitesse ainsi que dans le monde associatif et le milieu du sport, où le prosélytisme religieux se répand sous couvert d’action sociale ou éducative. Il faut s’attaquer au dévoiement de la liberté associative et la rétablir au service de l’idéal républicain en réformant la loi de 1901».

La loi sur le séparatisme, dont le projet sera présenté le 9 décembre, devra proposer un véritable arsenal juridique permettant aux pouvoirs publics de lutter efficacement contre cette menace prégnante et les Radicaux, à l’origine de la loi de 1905 sur la séparation des Eglises et de l’Etat, prendront toute leur part dans ce débat et seront force de propositions.

Nathalie Delattre, vice-présidente du Sénat, qui a présidé la commission sénatoriale sur la radicalisation islamiste rappelle que « le rapport de la commission présente 44 propositions concrètes pour donner aux acteurs de terrain les moyens de lutter contre ce fléau et en particulier pour protéger les plus jeunes ». La sénatrice de Gironde encourage le gouvernement à s’en emparer, « la réalité de la poussée de la radicalisation islamiste ayant été hélas trop longtemps niée ». Elle ajoute cependant « qu’il faut éviter à tout prix la stigmatisation vis-à-vis de l’Islam, ne pas faire d’amalgame et renforcer la cohésion nationale. »