La nécessaire réforme de notre système de retraites ne doit pas occulter certains impératifs, gages de son acceptation par le plus grand nombre :
• La concertation, notamment avec les partenaires sociaux, qui témoignera de la capacité d’accéder enfin à une certaine forme de maturité,
• L’indispensable prise en compte de la pénibilité et des carrières hachées notamment pour les femmes,
• Éviter la tentation d’un « replâtrage » et enfin faire une réforme pérenne et juste : paramétrique ou systémique, il faudra choisir,
• La pédagogie : nous ne pouvons pas ajouter aux difficultés actuelles un embrasement comme on en a connu il y a peu.
Par ailleurs, comment faire une loi sur la retraite sans faire celle sur la dépendance ?
Comment faire une loi sur la retraite sans voir que le vrai problème est surtout celui du déficit constant et irréductible de l’Assurance Maladie et de la dette publique qu’elles génèrent et pour lequel personne ne formule de proposition.
L’enjeu est grand, l’époque l’impose, l’espace de dialogue reste à créer.
Pour Laurent HENART, Président du Parti Radical : « Au-delà de la question des retraites, il faut mener une refonte de notre système de protection sociale dans sa globalité à la hauteur de ce 21ème siècle qui s’annonce plein de bouleversements ».
Comme chaque fois, les Radicaux seront des acteurs pragmatiques mais des avocats du solidarisme, partie intégrante de leur génome, pour défendre les acquis qu’ils ont contribués à bâtir.
« Il faut donc réformer sans révulser ! » conclut Madjid Si HOCINE, Secrétaire national en charge des retraites et de la dépendance.