Grève des médecins : Pour le Parti Radical, il faut « libérer du temps médical »

Publié le mardi 14 février 2023

La difficulté d’accès aux soins frappe aujourd’hui tous les territoires et toutes les disciplines médicales. Elle entraine une prise en charge collective de la population insatisfaisante. « Cette situation résulte d’un déséquilibre démographique médical généré depuis des décennies par un numérus clausus, le nombre de médecins formés chaque année, totalement déconnecté des besoins réels de soins » regrette Hervé CAEL, médecin urgentiste et Secrétaire national du Parti Radical en charge de la Santé.

Si le Parti Radical salue les mesures prises par Emmanuel Macron (augmentation significative du nombre de médecins et de soignants formés), celles-ci ne permettront cependant pas une amélioration avant quelques années.

Le sujet est donc de libérer du temps médical. Nous encourageons le gouvernement à mettre rapidement en pratique les propositions émises par la profession. Notamment :
– Libérer les soignants de tâches administratives
– Créer des postes pérennes d’assistants médicaux
– Lutter contre des rendez-vous médicaux non honorés (27 millions par an, soit l’équivalent de 4 000 médecins)

Le Parti Radical comprend les inquiétudes des soignants et réaffirme que l’exercice coordonné pluriprofessionnel représente une des solutions à l’accès aux soins. Tout patient a légitimement le droit de pouvoir consulter un médecin et ainsi bénéficier d’un diagnostic et d’un projet thérapeutique. Si le médecin doit rester la porte d’entrée dans le soin, la situation actuelle oblige à une réflexion sur des solutions alternatives où les professions paramédicales doivent jouer un rôle majeur.

Vouloir opposer les professionnels de santé les uns contre les autres serait une erreur. « Restaurer la confiance et écouter les propositions des professionnels de santé représente la seule voie pour poser la première pierre de l’indispensable reconstruction de notre système de santé et favoriser l’attractivité des professions liées aux soins auprès des jeunes » conclut le Président du Parti Radical, Laurent HENART.