En France, le don d’organes est régi par trois grands principes : le consentement présumé, la gratuité du don et l’anonymat entre le donneur et le receveur. La loi indique que nous sommes tous donneurs d’organes et de tissus, sauf volonté contraire..
Il existe pourtant encore beaucoup de réticence de la part des donneurs, liée à une forte désinformation telle que « les prélèvements ne sont pas effectués dans le respect du corps du donneur », « seul un organe jeune peut être transplanté », « le don d’organes de son vivant (rein par ex) affaiblit et handicape le donneur », le constat est alarmant : la pénurie d’organes est réelle en France et entraîne des situations dramatiques pour les patients en attente !
Pour y remédier, il faut améliorer et amplifier la communication afin que nos concitoyens aient un meilleur accès aux informations relatives aux dons et aux greffes et davantage former les équipes médicales aux entretiens avec les donneurs et leur famille.
Pour le « receveur », toujours en situation de grande urgence, les délais d’accès à la greffe sont toujours très longs, parfois plusieurs années, et diffèrent selon les territoires. Ces disparités entre nos régions constituent non seulement d’importantes inégalités, mais également une perte de chance pour des patients.
En outre, après la greffe, le patient pourra être confronté à d’autres injustices, comme l’absence de droit à l’oubli en matière d’assurance. Ainsi, pour souscrire un prêt, une personne greffée aura parfois plus de difficultés à contracter un prêt qu’avant la greffe, ce qui est aberrant !
Le président du Parti Radical, Laurent HENART conclut : « l’activité de prélèvements et de greffes nécessite une impulsion forte et durable ainsi qu’une harmonisation. C’est l’enjeu du 4eme Plan Greffe 2022- 2026 que nous soutenons, qui envisage d’atteindre 7800 greffes par an à l’horizon 2026 (contre 5273 en 2021) ».