« Qui va s’occuper des enfants ? ». Tout le monde se souvient de cette phrase d’un homme politique à l’égard d’une candidate souhaitant l’investiture de son parti pour l’élection présidentielle. La provocation avait choqué à l’époque, mais pas davantage.
Cette attaque serait-elle possible aujourd’hui sans susciter la colère d’une large part des citoyennes et des citoyens et entraîner la démission de l’offenseur ? Rien n’est moins sûr car les stéréotypes ont la vie dure, en politique comme ailleurs.
Pour preuve la difficulté qu’ont les formations politiques à trouver des femmes candidates aux élections, en dépit des lourdes amendes pour non-respect de la parité. Si les hommes ne s’inquiètent pas – la plupart du temps – de savoir comment s’organisera la vie familiale s’ils sont élus, les femmes se sentent souvent coupables de laisser conjoint et enfants assumer les tâches ménagères.
L’égalité femmes-hommes et la lutte contre le sexisme sont parmi les grands combats des Radicaux. D’ailleurs, pour qui souhaite entrer au Parti Radical, il lui faudra au préalable signer une Charte pour l’égalité des femmes et des hommes qui engage chacune et chacun à faire en sorte qu’aucune femme ne se sente rabaissée ou discriminée dans l’exercice de son militantisme (…).
« Chaque action qui peut permettre de faire avancer les femmes sur le chemin de l’égalité doit être encouragée, c’est pourquoi le Parti Radical salue l’initiative de cette Journée nationale » conclut le Président du Parti Radical, Laurent Hénart.