Des oranges maltaises en provenance de Tunisie ont fait l’objet en France d’un rappel massif. En cause, la présence d’un pesticide, le chlorpyriphos, non autorisé dans l’Union européenne. Aussitôt les différents distributeurs ont procédé au retrait de ces fruits. Cette affaire soulève des problèmes importants, d’abord en matière de sécurité alimentaire, ensuite de respect des orientations et décisions prises par l’Union européenne. La France par son gouvernement, répondant à l’inquiétude de nos agriculteurs, sommés eux de se conformer aux mesures européennes en matière d’exigences de protection environnementale, a dans son Plan Stratégique National relatif à la PAC 2023-2027 mis en exergue la nécessité d’instaurer des « clauses miroirs » ; celles-ci exigeant pour toute importation hors UE de respecter strictement les règles en vigueur dans la communauté. De telles « clauses miroirs » ont été ainsi intégrées dans le récent accord que la France a passé avec la Nouvelle-Zélande, mais elles sont étonnement absentes dans l’accord signé avec le Chili et surtout pour l’importation de volailles du Brésil ….
Cette affaire d’oranges normalement interdites fait apparaître une défaillance inacceptable concernant la santé et le droit européen et interroge quant au réelles informations et contrôles que les importateurs exigent des producteurs. La bataille pour imposer le plein respect de ces « clauses miroirs » doit se poursuivre avec vigueur, tant sur le plan européen que sur le plan intérieur.
« Le Parti Radical, ardent défenseur de nos agriculteurs et d’une politique environnementale forte et responsable, a soutenu et soutient avec détermination l’action positive des ministres successifs de l’agriculture, MM. J. Denormandie et M. Fesneau » précise Daniel CHASSEING, sénateur de la Corrèze et secrétaire national chargé de l’Agriculture. « Il est essentiel que la France veille avec constance dans l’intérêt de nos concitoyens, de nos exploitants agricoles, à l’application incontournable des dispositions évoquées et exerce toute son autorité auprès de l’Union européenne pour qu’elles soient appliquées avec la rigueur nécessaire » conclut Laurent HENART, Président du Parti Radical.