Rencontre avec Olga Johnson

Publié le vendredi 9 avril 2021

Olga JOHNSON est déléguée nationale du Mouvement Radical à la société civile, aux mouvements associés et au projet de fondation. Elle est également présidente de la Fédération de Paris du Mouvement Radical.

Equipe communication : Pourquoi vous êtes-vous engagée en politique ?

Olga JOHNSON : Je me suis engagée en politique au premier chef pour avoir le pouvoir d’agir et de lutter contre les injustices et les inégalités. Je suis née au Bénin, un pays où la majorité des citoyens sont passionnés par la politique. Je suis arrivée à Toulouse à l’âge de 2 ans et j’ai grandi dans une famille d’enseignants et d’éducateurs. J’ai vécu depuis entre deux continents et je suis riche de ces deux cultures. Je me suis vraiment engagée concrètement au service des autres car je poursuivais cette belle utopie de changer la vie des gens. Je souhaite vivre dans une France plus juste, plus solidaire, qui accueille, qui éduque et dans laquelle je me reconnaitrai un peu plus en tant que femme politique. J’ai toujours voulu agir en ayant à l’esprit l’intérêt du plus grand nombre et surtout des femmes. Faire de la politique pour moi, c’est être élue pour peser dans les décisions, mais aussi s’engager dans la vie de la cité pour transformer la société et pour l’intérêt général.

 

Communication : Quels sont les engagements qui vous tiennent à cœur, et pourquoi avoir choisi le Mouvement Radical pour les exprimer ?

  1. JOHNSON : Je suis pour une politique de projets et pour une politique de proximité. J’ai choisi de rejoindre le Parti Radical quand je me suis lancée concrètement en politique car ils ont été à l’avant-garde de toutes les grandes conquêtes sociales. J’aime sa convivialité, sa diversité, j’aime co-construire avec des personnes avec lesquelles je ne suis pas forcement d’accord sur tout mais avec lesquelles j’ai en partage la défense des valeurs de la République. Nous voulons une France qui n’est pas repliée sur elle-même, qui n’a pas peur de l’autre, où la différence est une richesse et qui construit de nouvelles solidarités avec le reste du monde. Pour moi, lutter contre les inégalités croissantes, l’accès à l’emploi, à la santé, à l’école, la lutte contre la pauvreté qui gangrène nos quartiers populaires, le droit au logement, un développement soutenable, l’effective égalité entre les femmes et les hommes ne doivent pas être que des engagements de l’Etat mais un marqueur fort de nos actions individuelles et collectives en tant que citoyens. Nous devons relever le défi de la croissance verte qui est à mon sens le véritable levier pour les emplois de demain, et qui doit pouvoir donner accès aux services essentiels pour tous. L’Afrique est à 14 km des côtes européennes et cet accès aux besoins vitaux y est une priorité, c’est lutter pour l’émancipation et l’autonomie des jeunes filles et des femmes. J’ai plusieurs engagements dans le domaine de la Culture également car c’est la lumière qui éveille les consciences.

 

Com : Quel message souhaitez-vous faire passer à travers votre engagement en politique ?

O.J : Je veux être un exemple pour des français venus d’ailleurs qui baissent les bras pour qu’ils s’engagent et soient convaincus que c’est possible pour eux aussi. J’ai animé pendant de nombreuses années le Réseau des diplômés d’une grande Ecole française où cohabitaient plus de 100 nationalités dans plus de 100 pays. Faire travailler ensemble plus de 1000 bénévoles a été une expérience très riche qui m’a permis de développer le sens de l’écoute et de la recherche de convergences. J’essaie de faire bouger les lignes avec tout ce que je suis. La difficulté d’être une femme et d’avoir du pouvoir. Les femmes constituent presque 54% de l’Humanité, donc il faut savoir s’imposer, prendre notre place et surtout déconstruire les stéréotypes.