Oui, Monsieur le Président, « le droit à la vie paisible », pour vous citer, est une attente forte de tous nos concitoyens. Un droit et une exigence. Le Mouvement Radical prend acte de votre engagement.
La modernisation des équipements et le recrutement de 10 000 policiers et gendarmes supplémentaires d’ici la fin du quinquennat, notamment, sont le gage d’une prise de conscience même si, sur ce point, il ne s’agit que d’un rattrapage des pertes d’effectifs lors des précédents quinquennats.
La Sécurité est au cœur du Pacte républicain. Pas de liberté publique sans sécurité. Les Français l’ont bien compris. Selon une récente étude de l’institut Elabe, les électeurs citent à égalité l’emploi (31%), le pouvoir d’achat (31%) et la sécurité (30%) comme les thèmes qui compteront le plus dans leur choix à l’élection présidentielle.
Au-delà du Ministère de l’Intérieur, les pouvoirs publics doivent organiser une meilleure complémentarité de la Justice et de la Police en matière d’application du Code de procédure pénal. C’est l’objet même de la politique de sécurité » précise Marc MUTTI, Secrétaire national du Mouvement Radical, chargé de la Sécurité.
« C’est à ce niveau d’exigence que les Français retrouveront la confiance dans nos Institutions » rappelle Laurent HENART, Président du Mouvement Radical.
De surcroît, le prochain Quinquennat et la prochaine Législature doivent impérieusement, selon le Mouvement Radical intégrer la mise en place d’une loi de programmation de la sécurité permettant une orientation pluriannuelle des dépenses de l’Etat à l’image de ce qui a été fait pour nos Armées. C’est le moyen le plus efficace pour « sanctuariser » les investissements à réaliser au sein de nos forces de sécurité intérieure dans toutes ses composantes de la Police à la Protection civile. Le Mouvement Radical appelle à ce qu’à la fin du prochain quinquennat, en 2027, 1% du PIB soit dédié aux dépenses relatives à la sécurité intérieure.