Communiqué de presse

En quarante-quatre mois de participation au gouvernement, Jean Zay :

• Au titre de l’Éducation nationale :
  • Institue les trois degrés d’enseignement (primaire, secondaire, supérieur) ;
  • Unifie ses programmes ;
  • Prolonge l’obligation scolaire à quatorze ans ;
  • Permet la reconnaissance de l’apprentissage ;
  • Instaure le sport à l’école ;
  • Crée les œuvres universitaires et le CNRS ;
• Et au titre des Beaux-Arts :
  • Crée le musée des arts et traditions populaires et celui d’art moderne :
  • Procède à la réunion des théâtres lyriques nationaux
  • Et crée le festival de Cannes

Cette commémoration intervient à un moment où un attelage électoral hétéroclite, osant se prétendre le « nouveau front populaire », paralyse le fonctionnement de l’Assemblée nationale faute d’avoir réussi à gouverner la France avec une minorité parlementaire.  L’héritage de Jean Zay nous permet, nous radicaux, de dénoncer cette escroquerie politique.

Qui imagine, un seul instant, Jean Zay tolérer que des députés du Front populaire tiennent des propos antisémites ?

Qui imagine, un seul instant, Jean Zay admettre qu’une faction du Front populaire veuille autoriser le port de signes religieux ostensibles dans l’espace scolaire ?

Qui imagine, un seul instant, que Jean Zay tolère qu’une composante du Front populaire fasse, systématiquement, le choix des régimes dictatoriaux contre les démocraties libérales ?

En nous rappelant l’œuvre accomplie et en répondant à ces questions, chacun pourra mesurer l’abîme qui sépare le Front populaire de 1936 de l’imposture politique dite « Nouveau front populaire ».