Communiqué de presse

A l’occasion des 80 ans de la Sécurité Sociale, réaffirmons le « solidarisme », la doctrine du Parti Radical !

04/10/2025

La sécurité sociale est née des ordonnances des 4 et 19 octobre 1945 et fusionne toutes les législations d’assurances sociales existantes jusqu’à présent cloisonnées et parcellaires.

Elle concrétise le programme du Conseil national de la résistance (CNR) regroupant toutes les sensibilités politiques qui voulait mettre en place à la Libération « un plan complet de sécurité sociale, visant à assurer à tous les citoyens des moyens d’existence, dans tous les cas où ils sont incapables de se le procurer par le travail ».

D’une logique individualiste, où chacun cotise pour soi, nous passons à un système solidaire où nous cotisons pour les autres. Chacun cotise selon ses moyens et reçoit selon ses besoins.

« Cette protection sociale est inspirée du solidarisme théorisé à la fin du XIXème siècle par le Radical Léon Bourgeois, prix Nobel de la Paix en 1920 : il y proposait une 3ème voie entre le collectivisme socialiste et l’individualisme libéral : la solidarité. Suivant cette doctrine, chaque personne hérite à sa naissance d’un patrimoine social et ne peut s’épanouir que grâce aux ressources collectives, intellectuelles ou matérielles que la société met à sa disposition. En échange, l’individu a un « devoir social », une « dette sociale » à l’égard de la collectivité », précise Michel Scarbonchi, ancien Député européen Radical.

Aujourd’hui, notre sécurité sociale doit évoluer selon les nouveaux équilibres démographiques et les défis d’aujourd’hui : son financement, l’accès aux soins pour tous, la dépendance et maladies chroniques, tout en préservant la doctrine solidariste : la solidarité des générations, des classes sociales, des territoires en replaçant l’homme au cœur de tout.

« Le combat des Radicaux est donc loin d’être achevé, leurs travaux se poursuivent pour aboutir à une société où règnent la liberté, l’égalité et la fraternité », rajoute le Sénateur Radical Bernard Fialaire. Pierre Mendès-France n’écrivait-il pas qu’à « problèmes nouveaux, réponses radicales ».

« À l’heure où certains prônent le repli, la méfiance ou le chacun pour soi, nous, Radicaux, réaffirmons que la solidarité n’est pas une option mais une condition de notre cohésion nationale et de notre avenir commun. La Sécurité sociale, héritage précieux de l’esprit de la Libération, doit être défendue, adaptée et modernisée sans jamais être affaiblie. » conclut Nathalie Delattre, Présidente du Parti Radical.

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