Abayas et prières à l’école : il faut sanctionner ceux qui se cachent derrière le voile
Le Parti Radical est à l’origine de la loi de séparation des églises et de l’État, dite loi de 1905.
C’est pourquoi, le Parti Radical s’opposera avec force et vigueur à toute manipulation tendant à un retour du cléricalisme voire à l’instauration d’une théocratie.
Trente-quatre ans après l’affaire des foulards de Creil, et malgré la loi de 2004 encadrant le port de signes ou de tenues manifestant une appartenance religieuse, l’actualité récente nous montre combien la laïcité est mise à mal dans notre pays : entrisme dans l’espace scolaire par le biais des abayas, prière dans des écoles, collèges à Nice, autocensure du corps enseignant.
Le Parti Radical condamne avec fermeté ces atteintes à la laïcité et demande au Ministre Pap Ndiaye de faire respecter les valeurs de la République dans l’éducation nationale.
Le Parti Radical souhaite que le Parlement fasse le bilan de l’application de la loi de 2004 dans notre pays afin de pouvoir apporter les améliorations nécessaires.
« La laïcité doit être enseignée à nos jeunes concitoyens de façon vivante, variée, ludique dans une progression qui s’étale tout au long de la scolarité obligatoire.» précise Catherine MICHAUD, Déléguée Nationale à la laïcité, l’égalité femmes hommes, la lutte contre les discriminations.
Le prosélytisme en milieu scolaire ou à ses abords est déjà sanctionné par une contravention de 5ème catégorie. Le Parti Radical propose de renforcer la loi du 26 juillet 2019 par les mesures suivantes :
– Obligation de faire figurer dans les règlements intérieurs le rappel de cette interdiction assortie de la menace de sanctions disciplinaires en cas de manquement ;
– Pénalisation du prosélytisme en alignant les quantums sur ceux prévus pour le délit de harcèlement scolaire.
« Le prosélytisme, sous toutes ses formes, doit être poursuivi pour ce qu’il est, une forme de harcèlement scolaire qui impacte les conditions d’étude des élèves et d’enseignement pour les professeurs. » conclut Laurent HÉNART, Président du Parti Radical.