Communiqué de presse

À l’École, cette lutte passe par l’éducation à la vie relationnelle, affective et sexuelle. Certains considèrent qu’une telle éducation relève de la sphère familiale mais dans un pays où on estime que 160.000 enfants subissent des violences sexuelles chaque année et où, toutes les trois minutes, un enfant est victime d’inceste, de viol ou d’agression sexuelle, on peut douter de son efficacité. En effet, le plus souvent l’agresseur fait partie des proches voire du cercle familial.

Pour Nathalie Delattre, Présidente du Parti Radical, « il est urgent et légitime que l’État s’assure que tous les futurs citoyens soient correctement sensibilisés à leurs droits et devoirs quant au respect des autres, de leur personne, de leur origine, de leur consentement et de leur identité sexuelle ».

C’est le sens des programmes d’éducation mis en œuvre dans le cadre scolaire : lutte contre le racisme et l’antisémitisme, lutte contre le harcèlement et les discriminations, notamment en raison de l’identité sexuelle et donc prévention des violences sexistes et sexuelles dans le cadre de l’éducation à la vie relationnelle, affective et sexuelle.

Cette nécessité, comme d’autres, devrait faire l’objet d’un consensus politique absolu mais dès que ces sujets reviennent sur le devant de la scène, on subit les outrances et les désinformations de responsables politiques, associatifs ou religieux. Par leur action délétère, ces populistes, qui flattent les plus bas instincts, souvent au nom de principes moraux supérieurs, se rendent complices des agresseurs.

Déjà engagé dans la lutte contre la soumission chimique avec la mission gouvernementale confiée à la Députée Sandrine Josso et à notre Sénatrice, Véronique Guillotin, le Parti Radical sera aux côtés du futur Ministre de l’Education nationale pour faire progresser cette indispensable prévention des violences sexistes et sexuelles à l’Ecole et dès le plus jeune âge.