Contre-budget du Rassemblement national :
un coup de massue contre les territoires et l’Europe
27/10/2025
Le contre-budget présenté par le Rassemblement National (RN) prévoit une baisse de près de 43.5 % de la Dotation Globale de Fonctionnement (DGF) versée aux EPCI et aux Régions, ainsi qu’une diminution de 8.7 milliards d’euros de la contribution française à l’UE en comparaison au PLF 2026.
Ces réductions menacent gravement la solidarité nationale et l’équilibre territorial du pays.
Alors que les collectivités territoriales exécutent 80 % des investissements publics en France, diminuer la DGF de 43.5 %, revient à asphyxier les territoires, freiner l’économie locale et réduire au chômage des milliers de citoyens.
C’est condamner les communes rurales à l’immobilisme, les régions à la régression et les citoyens à la défiance.
S’agissant de la réduction de 8.7 milliards d’euros de la participation à l’UE, elle est un non-sens historique et stratégique. Face aux menaces aux frontières européennes une telle réduction ne peut qu’affaiblir l’Europe et la France au bénéfice d’adversaires dangereux.
Elle aurait également pour conséquence de fragiliser la compétitivité de la France dans le monde et de déposséder les territoires, des fonds européens qui soutiennent directement des milliers de projets locaux.
Le contre budget du RN est une erreur :
- Économique, en affaiblissant la commande publique et les PME,
- Sociale, en réduisant les services publics de proximité,
- Politique, en mettant à mal le socle de notre République décentralisée et en amoindrissant le rôle moteur de la France au sein de l’UE dans un contexte de guerre
Devant cette conception régressive du RN, le Parti Radical réaffirme que les collectivités locales sont les piliers de notre République et les meilleures alliées de l’État et de l’Europe pour construire des territoires forts et solidaires.
« Ce n’est pas en affaiblissant financièrement nos collectivités que nous améliorerons la situation économique de notre pays. Nous devons au contraire nous appuyer davantage sur nos territoires et appelons à une nécessaire autonomie fiscale et budgétaire pour nos collectivités afin de les protéger du désengagement de l’Etat », conclut Nathalie DELATTRE, Présidente du Parti Radical.