Communiqué de presse

Des mesures d’urgence légitimes pour nos agricultrices et agriculteurs

25/10/2024

Au sommet de l’élevage, Michel Barnier le premier ministre, a annoncé des avancées dans la gestion des affaires sanitaires, dont un accompagnement financier minimal – la situation budgétaire en ayant limité l’effort – envers les éleveurs subissant la crise due à la fièvre catarrhale ovine. Il reste que les difficultés vécues par nos agriculteurs nécessitent également que le gouvernement mette en œuvre les engagements pris antérieurement. Parmi ceux-ci le dispositif très attendu et essentiel de l’avantage fiscal et social relatif à l’augmentation de la valeur des stocks bovins.  Cette mesure, ajoutée aux prêts de trésorerie garantis par l’Etat, permettrait de soulager les exploitants parmi les plus fragiles.

Autre sujet d’inquiétude, le devenir du projet de loi d’orientation agricole transmis au Sénat avant la dissolution de l’Assemblée nationale et qui va revenir en discussion. C’est un texte d’une grande importance car il vise à faire de notre souveraineté alimentaire un objectif structurant les politiques publiques, qui devront prendre en compte au travers de leurs domaines respectifs les enjeux agricoles. Ce projet de loi entend également par diverses dispositions faciliter les installations, les transmissions, développer la formation agricole, sujets brûlants puisque d’ici 10 ans, plus d’un tiers des agricultrices et agriculteurs seront en âge de partir à la retraite. Ce texte comprend aussi une dimension environnementale, sanitaire et même concurrentielle, en matière alimentaire ou agricole avec l’interdiction d’importations de produits ne respectant pas les normes européennes « Ce qui correspond – précise le Sénateur Radical de la Corrèze Daniel Chasseing – à la position de la France qui se prononce fermement contre la signature en l’état par l’Union européenne du traité d’échanges Mercosur. »

 

Enfin, et comme l’a dit justement le Premier Ministre « ça, ce n’est pas de l’argent, c’est de la volonté ». Il est urgent que le processus de simplification des normes administratives et environnementales – notamment la surtransposition par la France des règles européennes, donc leur « complexification » – prenne effet comme l’Etat s’y était engagé. « Que nos exploitants se dégagent des lourdes tâches bureaucratiques qui les oppressent pour se consacrer pleinement à leurs productions, à leur métier essentiel d’agriculteurs » conclut Daniel Chasseing.

 

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