Communiqué de presse

Des mots mais surtout des actes pour notre souveraineté alimentaire !

11/12/2025

La ministre de l’Agriculture a lancé les Conférences de la souveraineté alimentaire réunissant tous les acteurs de cette chaîne. Selon Annie Genevard, il s’agira d’élaborer une « stratégie française de souveraineté alimentaire ambitieuse, partagée et opérationnelle. »

« Excellente initiative pour peu bien sûr qu’elle débouche sur des mesures claires, fortes, de nature à permettre un renversement de la situation actuelle particulièrement inquiétante » précise Daniel CHASSEING, Sénateur de la Corrèze, Secrétaire national à l’agriculture du Parti Radical. La France est la plus grande ferme d’Europe. Oui, sauf que culture, élevage, viticulture, tout ce qui fait nos atouts agricoles est en grande difficulté.

Economiquement, la France a ces dernières années dégagé un excédent commercial agricole important par le niveau de nos exportations. En 2025, nous sommes en dessous de zéro. On importe considérablement de produits : plus de 50% des fruits et légumes, plus de 50% des poulets, 60% de la viande bovine … Faute également d’un tissu industriel suffisant, ce que nous exportons nous revient en produits transformés aux faibles qualités alimentaires.

Certes, les évolutions des marchés, le contexte international, les effets du changement climatique, impactent la situation agricole. Mais pas seulement ! Sous les fourches caudines d’une idéologie ultra imposant des contraintes écologiques dénuées de toute connaissance des réalités agricoles, contribuant à réduire notre cheptel bovin et donc les surfaces œuvrant à la séquestration du carbone, rajoutées aux lourdeurs normatives, à une fiscalité contraignante, aux entraves à l’installation ou à la reprise d’exploitations – et ceci est valable également pour le secteur industriel qui nous fait tant défaut en matière agroalimentaire – nos productions, notre productivité, ont hélas baissé. Cela a entraîné des importations subséquentes de pays tiers aux règles sanitaires et environnementales plus que réduites – et que l’adoption du traité du Mercosur favoriserait encore – alors même que nos exploitants s’impliquent fortement dans les pratiques agroécologiques.

« Oui, la France doit avoir une juste exigence : sa souveraineté alimentaire, sa capacité à produire en qualité et en suffisance, grâce à nos agriculteurs, nos éleveurs, qui méritent un soutien sans faille de toute la nation » conclut Nathalie DELATTRE, Présidente du Parti Radical, Sénatrice de la Gironde.

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