Industrie – Le Parti Radical appelle à une participation publique responsable dans les entreprises stratégiques
29/10/2025
À la veille d’une proposition de loi de la gauche sénatoriale « visant à la nationalisation des actifs stratégiques d’ArcelorMittal situés sur le territoire national » qui relance le débat sur la place de l’État dans les secteurs industriels clés, le Parti Radical rappelle son attachement à une économie équilibrée, où la puissance publique assume pleinement son rôle de garant du bien commun sans pour autant recourir à la nationalisation.
La philosophie fondatrice de la Communauté européenne du charbon et de l’acier (CECA) en 1951 reste plus actuelle que jamais : mettre en commun les ressources essentielles pour assurer la paix, la stabilité et la souveraineté économique, sans confisquer la liberté d’entreprendre.
« À l’avenir quand l’État interviendra pour soutenir une entreprise stratégique, il est légitime qu’il en devienne partenaire à part entière, par une participation au capital ou un droit de regard sur les décisions majeures. Ce n’est pas une nationalisation, mais un acte de responsabilité collective et de souveraineté économique, dans l’esprit même de la CECA », déclare Nathalie Delattre, Présidente du Parti Radical.
Le Parti Radical estime que les aides publiques doivent toujours être accompagnées de contreparties concrètes pour garantir la pérennité de l’emploi, la transition écologique des sites et la stabilité des territoires industriels.
Ce modèle de co-responsabilité entre l’État et l’entreprise doit permettre de concilier liberté économique et intérêt général, piliers de la tradition radicale.
« L’industrie n’est pas qu’une affaire de marché : c’est un pilier de notre souveraineté et un levier d’unité européenne », ajoute Nathalie Delattre.
Fidèle à son héritage européen et social, le Parti Radical appelle à engager une réflexion commune entre l’État, les industriels et les collectivités pour construire une stratégie industrielle partagée, au service de la nation et de l’Europe.