Communiqué de presse

Mercosur : le compte n’y est pas !

06/09/2025

Première étape d’un assez long processus d’adoption, la Commission européenne a approuvé le texte de l’accord commercial entre l’Union européenne et les pays du Mercosur (Argentine, Brésil, Paraguay, Uruguay).

Ce traité de libre-échange a comme objectif de faciliter surtout les exportations de voitures, de machines, de vins, de spiritueux, de produits laitiers, avec des droits de douane supprimés ou réduits, ce qui bien sûr favorisera certains secteurs économiques nationaux.

Il demeure que la contrepartie à ces exportations européennes est la libre importation de viande, sucre, riz, miel, soja, vers l’Europe. Des productions qui pour beaucoup d’entre elles ne respectent pas les normes sanitaires, environnementales, sociales européennes auxquelles évidemment nos agriculteurs sont soumis.

La France, opposée en l’état à de telles dispositions, rejointe notamment par la Pologne et l’Italie, a obtenu l’activation d ‘une « clause de sauvegarde » dans le traité permettant de suspendre des importations en cas de déstabilisation de certaines filières agricoles ainsi qu’un renforcement des contrôles aux frontières.

Cependant, comme l’affirment à juste titre les syndicats agricoles, il est nécessaire d’aller plus loin pour éviter absolument les distorsions de concurrence et ses conséquences néfastes pour une grande partie de nos filières de qualité comme celles de l’élevage bovin, du porc ou de la volaille.

La France a réclamé à la Commission européenne l’ajout dans le traité de « clauses miroirs ». Il faut que ce dispositif se concrétise. Le Parti Radical soutient depuis longtemps les « clauses miroirs », portées encore très récemment par sa Présidente et Ministre Nathalie Delattre et par son Secrétaire national à l’agriculture le Sénateur Daniel Chasseing.

« La défense de notre agriculture passe en effet par le recours à ces dispositions juridiques et opérationnelles garantissant que toute importation soit conforme à nos règles européennes. C’est une condition essentielle pour nos agriculteurs et producteurs, pour tous nos concitoyens », précise Daniel Chasseing.

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