Octobre Rose 2023 – Cancer du sein : « En France, le dépistage ne décolle pas » s’inquiète le Parti Radical
Les investissements dans la recherche ont permis des avancées fondamentales dans la compréhension de cette maladie et ouvrent des perspectives thérapeutiques extrêmement encourageantes.
Pourtant, en France, le dépistage ne décolle pas. Dans un sondage daté de 2021, 81% des femmes avouaient faire passer la santé de leurs proches avant la leur. Et puis de nombreux freins existent : les délais de rendez-vous qui découragent, les déserts médicaux qui obligent à se déplacer toujours plus loin, la peur du diagnostic, parfois aussi la religion.
« Pour lever ces freins, il est essentiel d’intensifier les campagnes de prévention en rappelant l’importance d’une prise en charge précoce, source de meilleurs taux de guérisons et de traitements moins lourds » souligne Laurent Hénart, Président du Parti Radical.
Au-delà de l’information, le dépistage en lui-même du cancer du sein reste à améliorer et il convient d’engager une réflexion sur un dépistage ciblé :
– Selon les facteurs de risques : L’âge (près de 80% des cancers du sein se développent après 50 ans), les antécédents personnels de maladie (par exemple cancer du sein, de l’ovaire et/ou de l’endomètre), les antécédents familiaux de cancers (sein, ovaire, …), les prédispositions génétiques au cancer du sein, certains traitements hormonaux de la ménopause, la consommation de tabac ou d’alcool, le surpoids ou la faible activité physique …
– Selon les conditions sociales : Actions à mener vers les populations en dehors des circuits de soins.
« Les inégalités face au cancer restent encore trop importantes » déclare Hervé Caël, médecin, Secrétaire national chargé de la Santé. « Notre politique de santé publique doit se fixer comme objectif un égal accès à l’information, à la prévention, au dépistage, au diagnostic, aux traitements et aux soins ».
Pour cela, le Parti Radical propose de :
– Faire confiance aux acteurs locaux,
– Favoriser les expérimentations locales dans les campagnes d’informations et de dépistages
– Développer les médiateurs en santé, coordonnés par les collectivités locales, au plus près des territoires, pour améliorer l’efficience des « plans santé ».