Parcoursup 2025 : des efforts notables mais des doutes persistants
06/06/2025
Le Parti Radical tient à féliciter tous les lycéens qui, après plusieurs mois d’attente, connaissent enfin leurs premières affectations Parcoursup.

Cette année, l’approche du ministère s’est révélée différente des années précédentes, en particulier sur la première phase d’information. De plus gros moyens ont été mis en œuvre afin de faciliter les futurs étudiants dans leur recherche de formations : simulateur de chances d’acceptation dans une formation en se basant sur les spécialités et la moyenne, carte d’identité des formations ou encore chiffres clés de la formation.
Si nous saluons ces efforts faits au service des étudiants, le Parti Radical s’interroge sur les bénéfices de ces initiatives pour les universités, en particulier sur le personnel mobilisé dans cette gestion. En effet, les promesses d’allègement et de moyens pour les universités ne semblent pas toujours avoir fait écho sur le terrain.
Sur la deuxième phase, celle d’admission, la plateforme applique à nouveau la priorité régionale pour les étudiants, une mesure demandée qui doit désormais faire l’objet d’un retour d’expérience à l’échelle régionale et nationale afin d’en mesurer les résultats concrets sur l’égalité des chances d’accès aux formations et sur la réussite des étudiants.
Le Parti Radical s’inquiète cependant des problématiques croissantes concernant les capacités d’accueil des étudiants dans les établissements supérieurs notamment pour les masters. La hausse continue du nombre d’étudiants en parallèle d’une réorganisation des formations, pose un problème de lieu d’accueil. « Les formations nécessitent des locaux pour accueillir leurs étudiants. Or, les lieux d’accueil utilisables sont sources de tensions entre les établissements d’enseignement supérieur et les collectivités qui souhaitent les réaffecter à d’autres usages », précise Yves Martinez, secrétaire national à l’enseignement supérieur, recherche et innovation du Parti Radical.
Cette problématique nécessite des réponses concrètes, d’autant plus que nous le rappelons, l’éducation est une priorité nationale.