Edouard Daladier

Publié le mercredi 24 février 2016

Professeur d’histoire, il est élu maire de Carpentras en 1911 et député du Vaucluse en 1919. Il participe aux gouvernements du Cartel des gauches (1924 – 1926) et des années qui suivent, comme ministre des Colonies (1924), de la Guerre (1925), de l’Instruction publique (1926), et des Travaux publics (trois fois entre 1930 et 1932). Il est nommé président du Conseil en 1933, puis en 1934 mais devra démissionner à la suite de l’émeute pré-insurrectionnelle du 6 février. Il devient Président du Parti radical en 1927 et lui donne une impulsion qui se concrétise par la création en 1928 des Jeunesses radicales et par l’augmentation du nombre des adhérents. Réélu Président du Parti radical en 1936, il participe au rassemblement de la gauche pour les élections de juin 1936, permettant ainsi l’alliance du PCF, de la SFIO et des radicaux. Il devient ministre de la Défense dans le gouvernement du Front populaire de 1936 à 1937.
Il est à nouveau président du Conseil le 10 avril 1938 et ne peut éviter la « drôle de guerre » malgré les Accords de Munich qu’il signe le 29 septembre 1938. Sous le régime de Vichy, il est accusé d’avoir insuffisamment préparé la guerre. Il est déporté en Allemagne en avril 1943. A la libération, il renoue avec ses activités politiques. Réélu député en 1946, il conserve son mandat lors des élections de 1951 et de 1956 et conquiert la mairie d’Avignon en 1953. Président du groupe radical à l’Assemblée, il reprend la direction du Parti radical à 73 ans lors du Congrès de Paris en 1957. Il sera de ceux qui s’opposent au retour du général De Gaulle en 1958. Battu aux législatives de 1958, il abandonne ses mandats.