Il symbolise parfaitement la théorie physique des pôles opposés qui s’attirent : de séminariste à ses débuts, il deviendra le père fondateur de la laïcité en France. Renonçant à l’enseignement religieux, il devient médecin pour subvenir à ses besoins. En 1876, il est élu maire de Pons et occupera ce poste jusqu’en 1919. Il devient sénateur de la Charente en janvier 1885. Il entre au ministère de l’Instruction publique en 1895. En 1902, il est désigné président du Conseil et mène alors une politique fortement anticléricale, qui mènera en 1905 à la loi de séparation des Églises et de l’État et à l’aboutissement de l’école laïque en France. Mais il démissionne en 1905 à la suite de l’affaire des fiches avant que cette loi ne soit promulguée le 9 décembre 1905.
Il est président du Parti Radical en 1905 et 1906 puis de 1910 à 1913. Réélu sénateur, il devient président du groupe de la gauche démocratique. Il retrouve le chemin du gouvernement à l’âge de 75 ans, dans le ministère Briand, d’octobre à décembre 1916.
Emile Combes
Publié le mercredi 24 février 2016
