Georges Clemenceau

Publié le mercredi 24 février 2016

Le deuxième leader du Parti radical socialiste dans les années d’avant-guerre est médecin et républicain comme son père. Il est alors naturel que Georges Clemenceau participe activement à la journée du 4 septembre 1870 qui marque la fin du second empire. Le 7 septembre de la même année, il est nommé maire de Montmartre. Le 3 février 1871, il est élu député de Paris. Il devient le 29 novembre 1875 Président du conseil municipal de Paris. Il est réélu député le 20 février 1876 avec un programme qui est l’application exacte de celui de Belleville de 1869.
Clemenceau s’impose comme le chef incontesté des républicains radicaux. Réélu aux législatives de 1881, il acquiert le surnom de « Tigre », et une réputation de « tombeur de ministères » grâce à ses talents d’orateur redouté pour son ironie et sa férocité verbale.
Mis en cause dans le scandale de « Panama » en novembre 1892, l’affaire Dreyfus va lui permettre de retrouver sa popularité politique. En avril 1902, il est élu sénateur du Var. A 65 ans, il devient ministre à l’Intérieur dans le gouvernement Sarrien, puis en octobre 1906 accède à la Présidence du Conseil. Son cabinet est renversé en 1909, ce sera le plus long ministère de la IIIème République.
Il acquiert ses lettres de noblesse avec l’Armistice du 11 novembre 1918 qui fait de lui le « Père de la Victoire ».
À 79 ans Clemenceau, amateur de peinture et d’art asiatique va consacrer son temps à voyager.