Communiqué de presse

8 mars : Journée internationale pour les droits des femmes

Oui à une Europe ambitieuse et volontaire pour les droits des femmes !

08/03/2024

Après la session historique du Congrès le 4 mars qui a inscrit le droit à l’IVG dans la Constitution et en ce jour de cérémonie du scellement, ce 8 mars, Journée internationale des droits des femmes, est l’occasion de rappeler d’autres combats pour améliorer la situation des femmes, et notamment la poursuite de nos efforts dans la lutte contre les violences subies par les femmes, cause malheureusement toujours d’actualité malgré les nombreuses mesures prises par le gouvernement.

La sénatrice radicale de Gironde, Nathalie DELATTRE avait, en 2021, engagé un autre combat, important pour les femmes, en présentant une proposition de résolution visant à assurer la gratuité des produits de protection hygiénique féminine et à garantir leur sécurité sanitaire. Elle incitait par ailleurs le gouvernement à lancer des discussions, au sein de l’Union européenne, sur la suppression du taux de TVA pour les produits de protection hygiénique féminine, et sur les moyens de lutter contre l’utilisation de matériaux contenant des substances chimiques dangereuses dans la fabrication des produits de protection hygiénique féminine.

« La situation globale des femmes dans certains pays voisins nous démontre que la France a aussi une marge de progression, notamment en termes d’égalité salariale (par rapport au Luxembourg par exemple) ou de garde d’enfants (cf la Finlande) » déclare Catherine MICHAUD, Déléguée nationale à l’égalité femmes hommes, Conseillère régionale déléguée Ile de France.

« Au-delà des actions individuelles des pays, c’est à l’Union européenne de prendre des mesures pour entraîner tous les pays qui la composent vers une meilleure prise en compte des droits des femmes » ajoute Laurent HENART, Président du Parti Radical. Un certain nombre de directives ont été actées comme celle du 30 mars 2023 destinée à contraindre les employeurs dans l’UE à la transparence pour garantir l’égalité de rémunération entre les femmes et les hommes, prévoyant des amendes en cas de discrimination salariale et plus récemment celle du 6 février 2024 visant à lutter efficacement contre la violence à l’égard des femmes et la violence domestique dans l’ensemble de l’Union européenne. Mais beaucoup reste à faire et l’Europe doit éveiller les consciences, encourager et encadrer les actions !

Communiqués

Voir +